Articles Tagués ‘policier’

Rentrée littéraire

Les libraires d'Effets de pages ont concocté le mois de la dédicace./Photo DDM Sylvie Bizard.

Les libraires d’Effets de pages ont concocté le mois de la dédicace./Photo DDM Sylvie Bizard.

Cette rentrée littéraire sera placée sous le signe de la rencontre à la librairie Effets de pages qui propose trois rendez-vous avec des auteurs lors de séances de dédicaces.

Le premier est fixé à demain, à partir de 10 heures.

Les «fées de pages» recevront l’auteur Antoine Léger, qui vient de signer son livre de recueil de nouvelles «Des fins….», aux éditions Mélibée, des nouvelles aux dénouements inattendus dont l’une a été récompensée par Maxime Chattam lors d’un concours de nouvelles. Pour ce cadre dans l’informatique, l’écriture est une passion et son style ne laisse pas indifférent.

Le suspense, l’étrange et l’univers du rêve sont les sources d’inspiration de ce jeune auteur qui viendra, demain, à la rencontre de son public, autour d’une séance de dédicaces.

Les prochaines dates à retenir sont les suivantes : samedi 19 octobre, l’écrivain Line Ulian viendra présenter son polar «La Morsure de la salamandre» ; le samedi 2 novembre, le jeune public pourra découvrir le tome 2 de la bande dessinée «Les Carnets de Cerise», toujours en présence de l’auteur. De beaux moments en perspective à Effets de pages.

Auch. Le patrimoine revisité

Publié le 14/09/2013 à 08:45

culture

Hier soir, à la Cant'Auch, pendant le vernissage de l'exposition des photos d'Isabelle Souriment./ Photo DDM, N. D.

Hier soir, à la Cant’Auch, pendant le vernissage de l’exposition des photos d’Isabelle Souriment./ Photo DDM, N. D.

Dans les kiosques aujourd’hui, le nouveau numéro de la série des Petits Illustrés de «La Dépêche du Midi» offre un regard neuf sur le patrimoine du Grand Auch. Présenté hier soir à la Cant’Auch, sur le site de Circa, en même temps que l’exposition de photos qui l’accompagne, ce livre est une série de portraits d’habitants du Grand Auch mis en situation dans 23 sites patrimoniaux incontournables. Œuvres de la photographe Isabelle Souriment, ces photographies sont l’occasion de redécouvrir, parfois de manière inattendue, des monuments et des sites tels que la cathédrale Sainte-Marie, l’escalier monumental, la préfecture, la maison Henri-IV, mais aussi des lieux moins connus comme le viaduc et le tunnel de Castin, la colonne Napoléon à Auch, ou les magnifiques chapelles de Nougaroulet. Chaque modèle photographié raconte une anecdote personnelle qui le lie au monument. Accueillis par Éric Laffont-Baylet, administrateur du groupe «La Dépêche du Midi», les protagonistes de cette belle aventure éditoriale ont découvert l’exposition qui va rester accrochée aux cimaises de la Cant’Auch pendant trois semaines.

Le député maire d’Auch, Franck Montaugé, a salué lors de l’inauguration «une façon très originale de restituer l’âme d’un lieu, et de mettre en valeur le patrimoine»… et promit d’apporter la plaquette à ses «collègues dans l’hémicycle» pour les inciter à visiter la ville et le département.


En kiosque aujourd’hui

«Auch, pierres vivantes» est dans les kiosques à partir d’aujourd’hui. Cet ouvrage de 56 pages vendu 3,90 € présente de manière inattendue 23 sites incontournables du patrimoine du Grand Auch vus par la photographe Isabelle Souriment.

Meilleures ventes polar ce mardi 15 octobre 2013 :

Classement Fnac - 15-10-2013

Meilleures ventes polar ce dimanche 22 septembre 2013 :

Classement Fnac

Meilleures ventes polar ce mercredi 04 septembre 2013 :

Classement fnac

Photos réalisées par Isabelle Souriment, artiste photographe, dans la demeure appelée « Maison d’Henri IV » car y séjourna en 1578 celui qui n’était encore que Henri de Navarre. La cour intérieure et l’escalier taillé dans la pierre et le bois massif de ce monument pittoresque m’ont inspirée pour l’écriture de certains passages de « Cœur de pierre »… N’hésitez pas à pousser la lourde porte en bois…

Maison Henri IV - 23 juillet 2013

Maison Henri IV – 23 juillet 2013

Maison Henri IV - 23 juillet 2013

Maison Henri IV – 23 juillet 2013

Maison Henri IV - 23 juillet 2013

Maison Henri IV – 23 juillet 2013

Maison Henri IV - 23 juillet 2013

Maison Henri IV – 23 juillet 2013

Maison Henri IV - 23 juillet 2013

Maison Henri IV – 23 juillet 2013

Maison Henri IV - 23 juillet 2013

Maison Henri IV – 23 juillet 2013

Maison Henri IV - 23 juillet 2013

Maison Henri IV – 23 juillet 2013

« Polar poétique »

La Gersoise Line Ulian sort un nouveau livre, « La Morsure de la salamandre »

Un an après son premier roman, « Cœur de pierre », fraîchement accueilli par le public, la Gersoise Line Ulian sort aujourd’hui un nouveau polar. « La Morsure de la salamandre » voit le retour du lieutenant Lisa Utirac pour une nouvelle enquête, mêlant histoire locale et assassinat mystérieux…

Six mois ont été nécessaires à l’auteur pour écrire cette nouvelle aventure. Comme le premier opus, elle explore le territoire local et son histoire. « Ce n’est plus directement Auch qui est concerné, mais la Gascogne », précise Line Ulian. Le lecteur voyagera dans le temps pour suivre les péripéties de Jeanne, jeune paysanne gasconne en 1264, puis retrouvera en 2013 le lieutenant de police Lisa Utirac. Blonde, comme son auteur, et partageant les mêmes initiales.

Pas sanguinolent

Ce qui passionne Line Ulian n’est pas tant la grande Histoire que « les petites histoires qui s’imbriquent dedans ». Un aspect historique qui lui a donné du fil à retordre. « J’ai eu moins de descriptions de lieux à faire que pour “Cœur de pierre”. Mais j’ai effectué de longues recherches au niveau du vocabulaire, en vérifiant chaque mot des dialogues. Normalement, tous les mots utilisés existaient au Moyen Âge. » Les fans retrouveront aussi une trépidante enquête policière. « Les gens aiment le fait que ce ne soit pas gore, constate la Gersoise. Je définirais mon roman comme un “polar poétique”. Il y a des histoires d’assassinat, mais pas sanguinolentes. » On remarque que les femmes y prennent une place centrale. « Au départ, pour la partie moyenâgeuse, j’étais partie pour parler d’un jeune homme. Finalement, j’ai opté pour une femme. Sûrement parce que c’est plus proche de moi ! » confie-t-elle.

1 200 exemplaires vendus

Sorti en 2012, son précédent ouvrage, « Cœur de pierre », dont l’intrigue se centrait sur l’escalier monumental d’Auch, s’est vendu à 1 200 exemplaires. Un joli score pour une distribution modeste et un éditeur, Les Presse littéraires, de moyenne envergure.

« On m’a dit : “À quand le prochain ?” C’est vrai que ça m’a encouragée à continuer. » Certaines réactions ont été plus loufoques. « Un autre lecteur m’a dit : ‘‘Je savais qu’il s’était passé quelque chose au grand escalier !’’ mais, bien sûr, tout était inventé », se souvient-elle, amusée. « Cœur de pierre » fait partie des nominés pour le prix du premier roman Midi-Pyrénées au Salon du livre de Senlis, qui se tiendra en novembre. La secrétaire de l’Association pour la sauvegarde de l’enfant et de l’adulte semble bien partie dans sa nouvelle carrière. Et elle a déjà une idée pour un troisième opus. « Il est dans ma tête. Mais ce ne sera peut-être pas un polar cette fois-ci », prévient-elle.

En vente 12 euros, à la Maison de la presse d’Auch, les librairies locales, l’espace culturel Leclerc ou sur Internet.

Line Ulian dédicacera « La Morsure de la salamandre » cet après-midi à 14 h 30 à la Maison de la presse d’Auch. L’occasion de retrouver les lecteurs, un an après son premier roman.

(Photo Ph. Bataille)

(Photo Ph. Bataille)

Auch. Polar : l’Auscitaine Line Ulian récidive

L’Auscitaine Line Ulian signe un deuxième roman policier. Elle dédicacera, samedi, à la Maison de la Presse, «La Morsure de la Salamandre», une histoire qui navigue entre deux époques.

Un an après le succès de son premier polar «Cœur de pierre», se déroulant à Auch, Line Ulian offre un second roman policier jonglant entre le Moyen Age et aujourd’hui. Line Ulian sera à la rencontre de ses lecteurs, demain, à partir de 14 h 30, à La Maison de la presse, à Auch, pour une première séance de dédicaces. L’ouvrage est en vente également à l’espace culturel du Centre Leclerc, sur internet ou à commander auprès du libraire le plus proche. Rencontre.

Après le succès de «Cœur de pierre», diriez-vous que votre second roman en est la suite ?

«Non, il ne s’agit pas d’une suite, même si nous retrouvons le lieutenant Lisa Utirac dans cette nouvelle enquête. Quand à «Cœur de Pierre», il continue son chemin et est nominé au Salon du livre de Saint-Lys (23 et 24 novembre) dans la catégorie «Premier roman en Midi-Pyrénées». De nombreux lecteurs m’ont écrit suite à ce premier essai, j’espère ne pas les décevoir».

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’histoire de ce nouvel ouvrage ?

«Il s’agit d’une intrigue policière se déroulant sur deux périodes : tout d’abord au Moyen Age, puis à l’époque contemporaine. Elle met en scène Jeanne, jeune paysanne en 1265, contrainte de fuir son village pour des raisons que l’on ne peut dévoiler, et Lisa Utirac, lieutenant de police confrontée en 2013 à ce qui ressemble à un assassinat suite à la découverte surprenante d’un pêcheur. Un lien unit bien évidemment ces deux époques, ces deux histoires… le tout en Gascogne».

Comment s’est déroulée l’écriture de ce second roman ?

«Il m’a fallu environ six mois pour écrire cette histoire mais, contrairement à «Cœur de Pierre», l’éditeur et moi n’avons fait que peu de retouches. Je voudrais remercier M. Gilbert Sourbadère, adjoint au maire d’Auch, en charge de la culture, du patrimoine et de l’histoire, qui a pris le temps de relire mon manuscrit avant que je le confie à mon éditeur. Comme pour mon premier roman, tous les éléments qui sont en lien avec le Moyen Age ont été scrupuleusement vérifiés par de nombreuses recherches sur cette époque».

«La Morsure de la salamandre», Éditions Les Presses Littéraires (12 €).

Propos recueillis par Camille Agossou
La morsure de la salamandre

La morsure de la salamandre

Envoyé le 30/01/2015 à 10:10

  • Je viens de finir la morsure de la Salamandre aussi passionnant que Coeur de Pierre. J’aime vos romans car ils sont historiques et que je suis un passionné d’histoire, notamment de cette région et que j’aime le voyage entre 2 périodes tout au long de vos romans. Merci de me faire signe à la sortie de vos prochains romans. Bravo.

Envoyé le 19/03/2015 à 09:00

  • Je n’ai pas encore terminé le premier tome mais il nous tient en haleine… c’est très bien écrit… vivement le troisième tome !

Envoyé le 19/03/2015 à 08:38

  • 2ème coup de cœur pour le roman gersois « La morsure de la salamandre » de Line Ulian aux éditions « Les Presses Littéraires ».
    Toujours dans le même état d’esprit que le précédent ouvrage, avec les mêmes personnages qui enquêtent sur une nouvelle histoire dont il faut arriver au dernier chapitre pour démêler l’intrigue policière.
    L’originalité des deux romans de Line Ulian, «Cœur de pierre » et « La morsure de la salamandre », ou plutôt sa botte secrète c’est d’arriver à tenir le lecteur en haleine (jusqu’à la dernière page) sur une enquête policière qui se joue sur deux histoires, l’une au siècle dernier et l’autre actuellement.
    Juste un petit bémol, il manque un 3ème tome pour en faire la trilogie gersoise de l’année 2015, mais gardons espoir tout peut arriver avec Line Ulian.

Envoyé le 31/12/2013 à 12:02

  • Chère Madame. Je viens de terminer votre livre « La morsure de la salamandre ». Je l’ai trouvé très bien écrit, c’est un régal de l’avoir lu. Vous me l’avez dédicacé à l’Isle-Jourdain. Je vous félicite et j’espère que vous en écrirez d’autres. Ma fille qui aime beaucoup lire l’a aussi trouvé très bien. Félicitations et bravo.

Envoyé le 27/11/2013 à 13:02

  • Que de légendes, Line Ulian, depuis des siècles sur cet amphibien ! Votre salamandre a réussi à m’amener très très loin et votre 2e roman (j’ai dévoré le 1er) réussit à rajouter un peu plus de mystère auquel j’adhère volontiers. De plus AUCH m »habite » complètement puique j’y vis depuis près de 60 ans. Merci de m’avoir permis de rêver, trembler, aimer… vivre en fait. A quand le 3e ? Félicitations.

Envoyé le 30/10/2013 à 08:37

  • Vous m’avez offert le plaisir de découvrir deux histoires passionnantes à travers vos deux ouvrages. Le bonheur de lire de la belle écriture à travers des personnages forts et attachants, un côté historique qui nous fait mieux comprendre qui nous sommes aujourd’hui, des acteurs plus contemporains qui prennent à coeur leur métier en n’occultant pas la richesse et les enseignements du passé. Il serait difficilement acceptable de ne pas être conquise. Bravo pour cette belle aventure littéraire ! Continuez à prolonger ce délice ! La lecture est le bonheur de l’âme.

Remis le 25/10/2013 à 20:00

Ecrit par Jean-Louis, un ami de 72 ans

Ecrit par Jean-Louis, un ami de 72 ans

Envoyé le 16/10/2013 à 13:30

  • Après votre passage au marché de Bram cet été je suis allée acheter vos 2 livres. Je tiens à vous remercier de ce bon moment passé avec vos héroïnes. J’espère que j’aurai le plaisir de vous relire. Encore merci. 

Envoyé le 29/09/2013 à 17:37

  • Je viens de finir votre bouquin, dévoré en quatre jours… vite, un autre !

Envoyé le 13/09/2013 à 10:17

  • Je vous donne mes impressions après avoir lu (dévoré devrais-je dire) « La morsure de la salamandre ». Vous avez le don de nous « emprisonner » dans vos ouvrages, de telle sorte qu’une fois qu’ils sont commencés, il nous est difficile d’en sortir avant de connaître la fin de l’intrigue. Le piège a donc fonctionné une nouvelle fois et je vous en félicite !! Le rythme est haletant, et l’alternance entre 2 époques qui est votre style caractéristique, fonctionne encore une fois à merveille. Je regrette juste que la partie relative à l’époque actuelle ait une importance réduite. Félicitations également pour votre travail de recherche extrêmement rigoureux. Vous avez le don d’employer un vocabulaire riche, et tout à la fois accessible. Pas la peine de s’armer d’un dictionnaire et de relire à plusieurs reprises des phrases pour en comprendre le sens !!! Le lecteur que je suis a donc éprouvé beaucoup de plaisir à enchaîner les pages.

Envoyé le 10/09/2013 à 08:47

  • Je vais enfin prendre le temps de te féliciter. J’ai lu avec beaucoup de passion et d’attention tes 2 livres. Dans les 2 cas, j’étais parti dans le temps, je suivais les personnages et n’arrivaient pas à m’en détacher. Je peux te dire que les livres ont été lus par un cercle d’amis et tout le monde les a dévorés ! Excellent, on en redemande. Bon courage pour tes prochaines inspirations et encore bravo !

Envoyé le 08/09/2013 à 10:37

  • Je viens de terminer votre roman,vraiment « bravo »… Très peu praticienne du genre roman- historique j’ ai été ravie  par le mystère de « la salamandre »… L’alternance « passé-présent » reliée par le fil  des secrets, tabous refoulés et combattus jusqu’à la mort … est rendue si juste et sensible par l’ expressions des émotions universelles… de la haine la plus cruelle  à l’amour le plus délicat… Belle et bonne continuation.

Envoyé le 09/08/2013 à 00:02

  • J’avoue ne pas sortir totalement indemne de la morsure de la salamandre… Alors oui, ce polar effectivement humaniste, palpitant et riche d’enseignement est une véritable réussite ! J’ai beaucoup aimé « Cœur de pierre »,  j’ai adoré « La morsure de la salamandre ». Tout est bien lié, et les personnages sont très attachants (y compris les méchants). Au delà du polar, à mon sens, les écrits de Line Ulian sont un enseignement précieux sur le thème de la transmission inter-générationnelle. Un enseignement sur l’époque Moyenâgeuse et sur son vocabulaire (le petit Larousse « grand format » qui m’accompagne n’a pas suffit !). Un enseignement sur la clairvoyance et le discernement. Ses écrits sont également teintés de psychopathologie (pervers), ce qui ajoute encore une touche supplémentaire au polar. Un grand Merci à vous Line Ulian.

Envoyé le 31/07/2013 à 12:15

  • Un roman captivant. J’avais adoré « Cœur de Pierre » le premier roman de Line Ulian et c’est par hasard que j’ai appris la sortie de « La morsure de la salamandre » que je me suis empressé d’acheter. L’auteur nous plonge dans la Gascogne moyenâgeuse avec une atmosphère et des personnages atypiques, une histoire qui accroche dès les premières lignes pour ne plus lâcher le lecteur. Le passage d’une époque à l’autre (1265 et 2013) est bien organisé et augmente le suspens (ce style était déjà présent dans « Cœur de pierre). Encore une très belle réussite pour cet auteur qui mériterait d’être plus connu.

Envoyé le 30/07/2013 à 16:35

  • Lu hier passionnément !!! bravo !!! et encore bravo !!!
  • Après avoir lu avec beaucoup de plaisir « Coeur de pierre » puis « La morsure de la salamandre » j’attends avec impatience le troisième opus. Impatience pour le lecteur mais pas de précipitation pour l’auteur, il faut savoir attendre le temps qu’il faut pour savourer une nouvelle fois une belle histoire aussi bien écrite que les précédentes. Tous mes encouragements Line.

Envoyé le 23/07/2013 à 14:29

  • J’avais beaucoup aimé « Cœur de pierre » et j’ai adoré ce second opus. L’histoire est très prenante, l’intrigue nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne, les personnages sont attachants et les changements d’époque sont toujours parfaitement bien gérés. Un livre que je conseille les yeux fermés. Tous mes encouragements à Line Ulian pour continuer d’écrire.
  • “  Noir , c’est noir  “  un polar  ! Il est donc noir ton polar mais avec un jet d’encre noire bien dosé ! J’ai  plongé  dans cette période du Moyen Age si riche et si cruelle  avec curiosité, avidité, fébrilité. Aux côtés de Jeanne, j’ai tellement été dans l’action et la résistance, dans la survie et la recherche de la vérité que je ferme le livre, le souffle court, meurtrie, cassée mais toujours aussi admirative de ton talent, de ton aisance à manier les mots, les idées, les images et les connaissances historiques. Tu nous as fait traverser des siècles en tremblant, en aimant, en haïssant  tous ces personnages qui sont nés sous ta plume experte pour notre plus grand bonheur et notre réflexion en a été aiguisée. BRAVO pour ton lourd travail de recherches et MERCI encore pour ta belle écriture qui nous fait vibrer. On attend fébrilement et avec gourmandise le petit Troisième !!!
  • A l’instar du premier ouvrage, la lecture de la première page appelle la deuxième page, la deuxième la troisième… et il en va ainsi jusqu’à la fin ; la faim que l’on oublie tant les situations des personnages tiennent en haleine. Le temps de la balade littéraire on se prend d’affection pour son héroïne, on partage le quotidien des protagonistes, on revisite le passé…. Du dépaysement et du suspense distillés au fil des lignes qui permet en ces temps de crise de se laisser transporter avec pour compagnons de route,  l’amour, la bonté et générosité mais aussi (hélas toujours d’actualité) la cruauté et servilité…. Il est plaisant de découvrir un à un les individus qui forment l’histoire, minutieusement décrits juste ce qu’il faut, sans excès ; permettant de les dessiner au fond de notre imaginaire sans qu’ils ne se perdent dans des détails trop encombrants. Pour le bonheur du lecteur, (pour ma part en tout cas) la mise en situation des personnages est clairement exposée, sans se perdre dans des méandres inutiles. Merci pour cette aventure médiévale. Bravo à vous !

Envoyé le 20/07/2013 à 16:30

  • Bonjour, merci pour la dédicace et j’espère le prochain livre car c’est très captivant. Quand je commence de lire, je ne peux plus m’arrêter. Cordialement.

Envoyé le 18/07/2013 à 15:40

  •  Ce livre est vraiment bien. J’y suis en plein, je ne le lis pas je le dévore ! Merci de m’avoir redonné goût à la lecture.

Envoyé le 14/07/2013 à 14:40

  • Comment résister ? Quand on commence la lecture, on ne peut plus s’arrêter … Intrigues passionnantes entre le passé et le présent . Vive le prochain livre !

Envoyé le 12/07/2013 à 18:12

  • Passionnant, émouvant, touchant…Une histoire qui nous plonge une nouvelle fois au plus profond de la Gascogne. Impossible de ne pas être touché par cette écriture, au fil des pages nous pouvons ressentir l’atmosphère des lieux et la sensibilité des personnages, encore bravo…

Envoyé le 11/07/2013 à 19:50

  • Vous êtes une personne exceptionnelle. MERCI ! Votre écriture est exquise,vos romans délicieux,continuez dans ce que vous faites,vraiment ! Au plaisir,Line.

Envoyé le 11/07/2013 à 19:46

  • Voilà, je viens de finir à l’instant. Félicitations… dans la lignée de « Cœur de pierre », émouvant. L’écriture de la période 1265 est d’une sensibilité impressionnante. Bravo !

Envoyé le 09/07/2013 à 11:51

  • Il me tarde le soir pour me plonger en 1265… J’ai hâte d’arriver au bout et en même temps j’aimerais que l’histoire ne s’arrête jamais…! Passionnant et écriture géniale.

Envoyé le 09/07/2013 à 10:37

  • Je commence à peine votre second roman (page 36) et c’est déjà un roman délicieux, nourrissant,  joyeux, très vivant. Un roman qu’on lape comme un chat gourmand, page à page.

Envoyé le 07/07/2013 à 11:47

  • Pour moi, le premier mot qui m’est venu à l’esprit est : exquis !…de la recherche, bien écrit, des personnages attachants, certains haïssables… Comme dans  » Cœur de pierre  » nous apprenons énormément de choses : ambiance des différentes époques, vocabulaire, tournure des phrases… le tout nous entraînant dans une intrigue palpitante qu’il est difficile d’interrompre tant j’ai eu hâte d’arriver au dénouement. Bref, félicitations à l’auteur en attendant le prochain.

Envoyé le 06/07/2013 à 16:37

  • Une fois commencé, impossible de le fermer……..Chapeau bas !!!

Envoyé le 18/06/2013 à 14:40

  • Rien que cet extrait me fait frissonner à l’idée de pouvoir prochainement découvrir votre 2éme roman. J’espère pouvoir incessamment le tenir entre mes mains et vous faire part de mon avis (surement positif). Votre premier roman m’avait déjà fait voyager sur plusieurs époques ; « la morsure de la salamandre » sera, j’en suis sûre, le best seller de cet été ! A bientôt dans de nouvelles aventures !

Auch, 2013…

Lisa et Tony se postent devant le commissariat, entamant leur journée de travail par ce rituel incontournable, un gobelet de café brûlant dans une main, la cigarette dans l’autre.

Puis, durant une heure, ils participent à la réunion quotidienne animée par le commissaire et qui leur permet d’analyser les plaintes au jour le jour et de faire le point sur les affaires en cours : vol à la tire, vol de voiture, passage à tabac d’un dealer connu des services de police,…

La journée se poursuit au rythme des interpellations, des auditions, de la rédaction des procès-verbaux. Les deux personnes suspectées d’avoir agressé le dealer sont relâchées au bout de quatre heures faute de preuve et d’aveu.

Lisa vient de terminer de taper son rapport. Quatre pages et une heure assise devant son écran d’ordinateur sans bouger. C’est plus qu’il n’en faut ! Des picotements courent le long de ses jambes tels mille infimes décharges électriques. Elle repousse son fauteuil avec colère. Fichu mal de dos qui se rappelle à elle ! Elle déplie le fin tapis de sol qu’elle avait ramené le matin de chez elle et l’étend sur le parquet. Le kinésithérapeute qui la traite l’a incitée à faire des exercices simples dès qu’elle sentirait ces picotements, même sur son lieu de travail. Alors… couchée sur le dos, puis sur le côté, elle tente de reproduire les exercices appris chez son masseur. Inspirer ! Expirer ! Hanches ! Dos bien droit ! Gare à la cambrure !

Lisa s’énerve, se raidit, respire mal et envoie voler son tapis de sol – ce qui au passage lui provoque une vive douleur dans les lombaires – au moment-même où Tony rentre dans son bureau un gobelet de café à la main.

– Waouh, Lisa ! Tu t’es mise au sport ! Au lancer de tapis de sol… Original !

– Au diable le sport ! Au diable les kiné et leur médecine « douce » ! dit Lisa en formant avec l’index et le majeur de chacune de ses mains le symbole des guillemets.

– Je venais te proposer de boire un café avec moi, mais peut-être as-tu eu une dose suffisante de caféine pour aujourd’hui ? plaisante Tony.

– Je ne suis pas énervée ! Je suis… Tu as raison, je suis énervée. Que veux-tu, moi la relaxation me tape sur les nerfs. Plus j’essaye de me détendre et de me relâcher, plus je me tends et me crispe ! Descendons boire un café…

Lisa et Tony empruntent l’escalier qui mène à l’accueil. Lisa raconte à son collègue que lors de son rendez-vous à la clinique au moment de sa première crise, le rhumatologue qu’elle avait rencontré lui avait dit en souriant qu’elle avait « les inconvénients de ses avantages » !

– Te rends-tu compte Tony, j’étais là, devant lui, incapable de me tenir plus de deux minutes debout, ou assise, ou couchée et lui il dissertait avec son air béat sur ma jolie cambrure !

– Autant que je m’en rappelle, je dois reconnaître que tu as effectivement une belle cambrure…

– Tony !

C’est en plaisantant que tous deux rejoignent le hall d’accueil pour accéder à la sortie. Le standard téléphonique, à son habitude, n’en finit pas d’égrainer ses sonneries stridentes. Alex a décroché le combiné. Lisa et Tony s’approchent de lui tout en soulevant le gobelet de café qu’ils tiennent à la main pour lui signifier qu’ils s’octroient une pause devant le commissariat.

– Je comprends… restez calme… ne bougez pas de l’endroit où vous vous trouvez… Ne touchez à rien… j’envoie immédiatement un officier de police judiciaire.

Alex raccroche.

– Lieutenant Utirac ?

– Oui, que se passe-t-il Alex ?

Lisa qui s’apprêtait à passer la porte tenue ouverte par Tony, se retourne et se rapproche du gardien de la paix.

– Un certain… Michel Salles, dit Alex en consultant ses notes, vient d’appeler. Il se trouve sur les rives du Gers, en bas de l’escalier monumental. C’est un pêcheur et il vient de faire une drôle de prise !

Quelque part en 1265…

A quinze ans, Jeanne ressemble à ces jeunes filles que l’on peut admirer dans les enluminures chaudement colorées ou dont les troubadours content les romances au gré de leurs multiples périples. Même sa peau hâlée n’entache pas sa beauté. Dès la fin du jour, elle se plaît à défaire le bonnet qui lui enserre le front depuis l’aube pour laisser enfin libre sa longue chevelure blonde. Les yeux clos, elle secoue alors sa tête lentement, de droite et de gauche pour ressentir le va-et-vient de cette cascade dorée lui caresser la peau jusqu’au bas du dos, faisant frissonner son corps tout entier. Il n’est pas rare alors qu’elle coure jusqu’à la rivière pour s’y baigner nue. Les jeunes garçons du village ont vite compris que l’on ne venait pas espionner Jeanne en toute impunité. Si sa mère Blanche lui a laissé en héritage son corps élancé, ses petits seins menus et ses doigts graciles, Jeanne tient de son père sa force de caractère et cette volonté de ne jamais baisser les yeux et d’Adèle son incomparable gouaille. Comme le dit Ancelin lorsque sa fille l’exaspère :

– A ta naissance, quand Adèle t’a soulevée dans ses mains comme un vulgaire lapereau rose et tout pelé, elle a dû souffler sur toi ce vent mauvais que tu recraches maintenant tel un dragon pour mieux consumer tous ceux qui se mettent en travers de ton chemin !

Point besoin de les voir. Jeanne les sent, elle devine tous leurs regards lancés sur elle tels mille javelots prêts à la transpercer. Elle entend leurs rires juvéniles tournoyant avec ivresse et leurs gloussements de contentement, là dans son dos.

Point besoin de leur jeter des pierres. Un seul regard suffit. La promesse du pire des châtiments suffit à terroriser les garnements qui, comme de malicieux farfadets s’empressent de quitter leur cachette de buissons et de rejoindre en courant le chemin qui les ramènera au village.

Alors, Jeanne peut à sa guise enlever sa robe et rentrer dans la rivière. Elle ne se presse pas. Elle trempe d’abord la pointe de son pied dans l’eau en faisant quelques ronds, puis le second. Elle sent la fraîcheur l’envahir toute entière, sa peau frissonne. Elle avance à petits pas, évitant les galets. Enfin, l’eau lui enserrant la taille, elle s’accroupit, provoquant des remous nonchalants qui meurent au fil des secondes où Jeanne, immobile, s’étend sur le dos pour regarder le ciel. Son corps est léger, elle ne le sent qu’à peine, il n’est plus que cette peau sur laquelle les ondes d’eau glissent et s’étirent. Seulement alors elle ferme les yeux et rejoint sa mère. Elle l’imagine dans ce lointain jardin peuplé de vergers et de prairies, rejoignant parfois le Limbe pour serrer les mains tendus des enfants morts. Agenouillés, ces chérubins lui font grâce du sourire que sa fille aurait tant aimé lui donner. 

Quelque part en 1250…

Entouré de la plupart des hommes du village, Ancelin vient d’engloutir quantité de vin pour enivrer l’attente et écourter ainsi la délivrance de Blanche, tout du moins pour écourter la sienne… Mais, rien ne tend à le distraire, ni l’alcool, ni les rires de ses camarades, ni les parties de dés. Par bonheur, sa tante Adèle vient le voir dès qu’elle le peut pour lui apporter des nouvelles de la parturiente :

– Ne t’inquiète donc pas Ancelin. Ta femme est gaillarde, depuis ce matin la Léonde et Mode la font marcher et lui font respirer du sel et de l’encens. Elle a bu de la poudre de matrice de lièvre mélangée à du vin. Crois-moi à ce rythme-là, la Blanche va accoucher de ton fils aussi prestement qu’une lapine !

– Un fils ! Es-tu sûre ?

– Évidemment ! As-tu seulement regardé ta femme ces dernières semaines ? Son ventre est aussi gros, rond et tendu que les coilles d’un cheval ! Et ses mamelles ? Les as-tu seulement tâtées ? Elles sont prêtes à se fendre tant elles sont pleines ! Je te le dis Ancelin, cela ne trompe pas : ta Blanche attend un garçon. D’ailleurs pourquoi s’accrocherait-il autant s’il ne s’agissait pas d’un mâle ? Rappelle-toi la femme de ce pauvre Gaubert : à peine son ventre arrondi qu’elle était déjà malade, à ne pouvoir retenir la moindre bouillie. Tu as vu le résultat : au moment d’accoucher elle ne pesait pas plus lourd qu’un sac de fèves… vide ! Et elle a eu une fille… Notre Blanche aura un garçon !

– Au fond, que m’importe. Ce que je veux, c’est que ma tendre femme et mon enfant survivent tous deux à cette épreuve.

– Ne dis pas ça malheureux ! Tu sais comme moi que les filles n’ont pas plus de raison qu’une noix pourrie, creuse et rabougrie à l’intérieur ! C’est ça que tu veux ? Et puis, qui t’aidera dans les champs ? Une fille, mon pauvre Ancelin, ce serait une malédiction pour toi et ta famille. Elles ne sont bonnes qu’à s’esbaudir devant n’importe quel bélitre !

– Mais enfin Adèle, comment peux-tu dire de telles choses ? Tu es une femme…

– Justement… soupire-t-elle.

Puis, après un bref moment d’un parlant silence, elle reprend, la verbe toujours aussi arrogante :

– La beauté de nos jeunes pucelles éveille les sens des galopins, ils deviennent aussi bouillants que l’huile dans le chaudron et au moindre regard langoureux ou au moindre pas de danse, ces gourdasses sont prêtes à se faire détrousser !