Articles Tagués ‘intrigue’

Envoyé le 30/01/2015 à 10:10

  • Je viens de finir la morsure de la Salamandre aussi passionnant que Coeur de Pierre. J’aime vos romans car ils sont historiques et que je suis un passionné d’histoire, notamment de cette région et que j’aime le voyage entre 2 périodes tout au long de vos romans. Merci de me faire signe à la sortie de vos prochains romans. Bravo.

Envoyé le 19/03/2015 à 09:00

  • Je n’ai pas encore terminé le premier tome mais il nous tient en haleine… c’est très bien écrit… vivement le troisième tome !

Envoyé le 19/03/2015 à 08:38

  • 2ème coup de cœur pour le roman gersois « La morsure de la salamandre » de Line Ulian aux éditions « Les Presses Littéraires ».
    Toujours dans le même état d’esprit que le précédent ouvrage, avec les mêmes personnages qui enquêtent sur une nouvelle histoire dont il faut arriver au dernier chapitre pour démêler l’intrigue policière.
    L’originalité des deux romans de Line Ulian, «Cœur de pierre » et « La morsure de la salamandre », ou plutôt sa botte secrète c’est d’arriver à tenir le lecteur en haleine (jusqu’à la dernière page) sur une enquête policière qui se joue sur deux histoires, l’une au siècle dernier et l’autre actuellement.
    Juste un petit bémol, il manque un 3ème tome pour en faire la trilogie gersoise de l’année 2015, mais gardons espoir tout peut arriver avec Line Ulian.

Envoyé le 31/12/2013 à 12:02

  • Chère Madame. Je viens de terminer votre livre « La morsure de la salamandre ». Je l’ai trouvé très bien écrit, c’est un régal de l’avoir lu. Vous me l’avez dédicacé à l’Isle-Jourdain. Je vous félicite et j’espère que vous en écrirez d’autres. Ma fille qui aime beaucoup lire l’a aussi trouvé très bien. Félicitations et bravo.

Envoyé le 27/11/2013 à 13:02

  • Que de légendes, Line Ulian, depuis des siècles sur cet amphibien ! Votre salamandre a réussi à m’amener très très loin et votre 2e roman (j’ai dévoré le 1er) réussit à rajouter un peu plus de mystère auquel j’adhère volontiers. De plus AUCH m »habite » complètement puique j’y vis depuis près de 60 ans. Merci de m’avoir permis de rêver, trembler, aimer… vivre en fait. A quand le 3e ? Félicitations.

Envoyé le 30/10/2013 à 08:37

  • Vous m’avez offert le plaisir de découvrir deux histoires passionnantes à travers vos deux ouvrages. Le bonheur de lire de la belle écriture à travers des personnages forts et attachants, un côté historique qui nous fait mieux comprendre qui nous sommes aujourd’hui, des acteurs plus contemporains qui prennent à coeur leur métier en n’occultant pas la richesse et les enseignements du passé. Il serait difficilement acceptable de ne pas être conquise. Bravo pour cette belle aventure littéraire ! Continuez à prolonger ce délice ! La lecture est le bonheur de l’âme.

Remis le 25/10/2013 à 20:00

Ecrit par Jean-Louis, un ami de 72 ans

Ecrit par Jean-Louis, un ami de 72 ans

Envoyé le 16/10/2013 à 13:30

  • Après votre passage au marché de Bram cet été je suis allée acheter vos 2 livres. Je tiens à vous remercier de ce bon moment passé avec vos héroïnes. J’espère que j’aurai le plaisir de vous relire. Encore merci. 

Envoyé le 29/09/2013 à 17:37

  • Je viens de finir votre bouquin, dévoré en quatre jours… vite, un autre !

Envoyé le 13/09/2013 à 10:17

  • Je vous donne mes impressions après avoir lu (dévoré devrais-je dire) « La morsure de la salamandre ». Vous avez le don de nous « emprisonner » dans vos ouvrages, de telle sorte qu’une fois qu’ils sont commencés, il nous est difficile d’en sortir avant de connaître la fin de l’intrigue. Le piège a donc fonctionné une nouvelle fois et je vous en félicite !! Le rythme est haletant, et l’alternance entre 2 époques qui est votre style caractéristique, fonctionne encore une fois à merveille. Je regrette juste que la partie relative à l’époque actuelle ait une importance réduite. Félicitations également pour votre travail de recherche extrêmement rigoureux. Vous avez le don d’employer un vocabulaire riche, et tout à la fois accessible. Pas la peine de s’armer d’un dictionnaire et de relire à plusieurs reprises des phrases pour en comprendre le sens !!! Le lecteur que je suis a donc éprouvé beaucoup de plaisir à enchaîner les pages.

Envoyé le 10/09/2013 à 08:47

  • Je vais enfin prendre le temps de te féliciter. J’ai lu avec beaucoup de passion et d’attention tes 2 livres. Dans les 2 cas, j’étais parti dans le temps, je suivais les personnages et n’arrivaient pas à m’en détacher. Je peux te dire que les livres ont été lus par un cercle d’amis et tout le monde les a dévorés ! Excellent, on en redemande. Bon courage pour tes prochaines inspirations et encore bravo !

Envoyé le 08/09/2013 à 10:37

  • Je viens de terminer votre roman,vraiment « bravo »… Très peu praticienne du genre roman- historique j’ ai été ravie  par le mystère de « la salamandre »… L’alternance « passé-présent » reliée par le fil  des secrets, tabous refoulés et combattus jusqu’à la mort … est rendue si juste et sensible par l’ expressions des émotions universelles… de la haine la plus cruelle  à l’amour le plus délicat… Belle et bonne continuation.

Envoyé le 09/08/2013 à 00:02

  • J’avoue ne pas sortir totalement indemne de la morsure de la salamandre… Alors oui, ce polar effectivement humaniste, palpitant et riche d’enseignement est une véritable réussite ! J’ai beaucoup aimé « Cœur de pierre »,  j’ai adoré « La morsure de la salamandre ». Tout est bien lié, et les personnages sont très attachants (y compris les méchants). Au delà du polar, à mon sens, les écrits de Line Ulian sont un enseignement précieux sur le thème de la transmission inter-générationnelle. Un enseignement sur l’époque Moyenâgeuse et sur son vocabulaire (le petit Larousse « grand format » qui m’accompagne n’a pas suffit !). Un enseignement sur la clairvoyance et le discernement. Ses écrits sont également teintés de psychopathologie (pervers), ce qui ajoute encore une touche supplémentaire au polar. Un grand Merci à vous Line Ulian.

Envoyé le 31/07/2013 à 12:15

  • Un roman captivant. J’avais adoré « Cœur de Pierre » le premier roman de Line Ulian et c’est par hasard que j’ai appris la sortie de « La morsure de la salamandre » que je me suis empressé d’acheter. L’auteur nous plonge dans la Gascogne moyenâgeuse avec une atmosphère et des personnages atypiques, une histoire qui accroche dès les premières lignes pour ne plus lâcher le lecteur. Le passage d’une époque à l’autre (1265 et 2013) est bien organisé et augmente le suspens (ce style était déjà présent dans « Cœur de pierre). Encore une très belle réussite pour cet auteur qui mériterait d’être plus connu.

Envoyé le 30/07/2013 à 16:35

  • Lu hier passionnément !!! bravo !!! et encore bravo !!!
  • Après avoir lu avec beaucoup de plaisir « Coeur de pierre » puis « La morsure de la salamandre » j’attends avec impatience le troisième opus. Impatience pour le lecteur mais pas de précipitation pour l’auteur, il faut savoir attendre le temps qu’il faut pour savourer une nouvelle fois une belle histoire aussi bien écrite que les précédentes. Tous mes encouragements Line.

Envoyé le 23/07/2013 à 14:29

  • J’avais beaucoup aimé « Cœur de pierre » et j’ai adoré ce second opus. L’histoire est très prenante, l’intrigue nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne, les personnages sont attachants et les changements d’époque sont toujours parfaitement bien gérés. Un livre que je conseille les yeux fermés. Tous mes encouragements à Line Ulian pour continuer d’écrire.
  • “  Noir , c’est noir  “  un polar  ! Il est donc noir ton polar mais avec un jet d’encre noire bien dosé ! J’ai  plongé  dans cette période du Moyen Age si riche et si cruelle  avec curiosité, avidité, fébrilité. Aux côtés de Jeanne, j’ai tellement été dans l’action et la résistance, dans la survie et la recherche de la vérité que je ferme le livre, le souffle court, meurtrie, cassée mais toujours aussi admirative de ton talent, de ton aisance à manier les mots, les idées, les images et les connaissances historiques. Tu nous as fait traverser des siècles en tremblant, en aimant, en haïssant  tous ces personnages qui sont nés sous ta plume experte pour notre plus grand bonheur et notre réflexion en a été aiguisée. BRAVO pour ton lourd travail de recherches et MERCI encore pour ta belle écriture qui nous fait vibrer. On attend fébrilement et avec gourmandise le petit Troisième !!!
  • A l’instar du premier ouvrage, la lecture de la première page appelle la deuxième page, la deuxième la troisième… et il en va ainsi jusqu’à la fin ; la faim que l’on oublie tant les situations des personnages tiennent en haleine. Le temps de la balade littéraire on se prend d’affection pour son héroïne, on partage le quotidien des protagonistes, on revisite le passé…. Du dépaysement et du suspense distillés au fil des lignes qui permet en ces temps de crise de se laisser transporter avec pour compagnons de route,  l’amour, la bonté et générosité mais aussi (hélas toujours d’actualité) la cruauté et servilité…. Il est plaisant de découvrir un à un les individus qui forment l’histoire, minutieusement décrits juste ce qu’il faut, sans excès ; permettant de les dessiner au fond de notre imaginaire sans qu’ils ne se perdent dans des détails trop encombrants. Pour le bonheur du lecteur, (pour ma part en tout cas) la mise en situation des personnages est clairement exposée, sans se perdre dans des méandres inutiles. Merci pour cette aventure médiévale. Bravo à vous !

Envoyé le 20/07/2013 à 16:30

  • Bonjour, merci pour la dédicace et j’espère le prochain livre car c’est très captivant. Quand je commence de lire, je ne peux plus m’arrêter. Cordialement.

Envoyé le 18/07/2013 à 15:40

  •  Ce livre est vraiment bien. J’y suis en plein, je ne le lis pas je le dévore ! Merci de m’avoir redonné goût à la lecture.

Envoyé le 14/07/2013 à 14:40

  • Comment résister ? Quand on commence la lecture, on ne peut plus s’arrêter … Intrigues passionnantes entre le passé et le présent . Vive le prochain livre !

Envoyé le 12/07/2013 à 18:12

  • Passionnant, émouvant, touchant…Une histoire qui nous plonge une nouvelle fois au plus profond de la Gascogne. Impossible de ne pas être touché par cette écriture, au fil des pages nous pouvons ressentir l’atmosphère des lieux et la sensibilité des personnages, encore bravo…

Envoyé le 11/07/2013 à 19:50

  • Vous êtes une personne exceptionnelle. MERCI ! Votre écriture est exquise,vos romans délicieux,continuez dans ce que vous faites,vraiment ! Au plaisir,Line.

Envoyé le 11/07/2013 à 19:46

  • Voilà, je viens de finir à l’instant. Félicitations… dans la lignée de « Cœur de pierre », émouvant. L’écriture de la période 1265 est d’une sensibilité impressionnante. Bravo !

Envoyé le 09/07/2013 à 11:51

  • Il me tarde le soir pour me plonger en 1265… J’ai hâte d’arriver au bout et en même temps j’aimerais que l’histoire ne s’arrête jamais…! Passionnant et écriture géniale.

Envoyé le 09/07/2013 à 10:37

  • Je commence à peine votre second roman (page 36) et c’est déjà un roman délicieux, nourrissant,  joyeux, très vivant. Un roman qu’on lape comme un chat gourmand, page à page.

Envoyé le 07/07/2013 à 11:47

  • Pour moi, le premier mot qui m’est venu à l’esprit est : exquis !…de la recherche, bien écrit, des personnages attachants, certains haïssables… Comme dans  » Cœur de pierre  » nous apprenons énormément de choses : ambiance des différentes époques, vocabulaire, tournure des phrases… le tout nous entraînant dans une intrigue palpitante qu’il est difficile d’interrompre tant j’ai eu hâte d’arriver au dénouement. Bref, félicitations à l’auteur en attendant le prochain.

Envoyé le 06/07/2013 à 16:37

  • Une fois commencé, impossible de le fermer……..Chapeau bas !!!

Envoyé le 18/06/2013 à 14:40

  • Rien que cet extrait me fait frissonner à l’idée de pouvoir prochainement découvrir votre 2éme roman. J’espère pouvoir incessamment le tenir entre mes mains et vous faire part de mon avis (surement positif). Votre premier roman m’avait déjà fait voyager sur plusieurs époques ; « la morsure de la salamandre » sera, j’en suis sûre, le best seller de cet été ! A bientôt dans de nouvelles aventures !

Quelque part en 1265…

Le jeune homme revient s’installer à sa place, face à Jeanne. Éloignés de la chaude et chatoyante lumière des flammes, les yeux de Roland ne lui apparaissent plus comme quelques instants auparavant, énigmatiques et fascinants. Une impression furtive à mettre sans doute sur le compte de la fatigue et du vin…

– As-tu fait ton choix Jeanne ? demande Roland en leur resservant une coupe de ce délicieux vin au miel.

– De quoi parles-tu ?

– Acceptes-tu mon aide ? Et si cela peut te rassurer, sache qu’il n’est plus question maintenant de t’être redevable puisque tu n’y tiens pas.

– Pourquoi alors ?

– Écoute ce récit, cela t’aidera à comprendre. Il y a plusieurs hivers de cela, une femme enfanta un garçon qui fit immédiatement la fierté de son père, un charpentier aux mains rugueuses et sèches comme de la paille. C’était leur premier enfant et par chance, il survécut aux temps les plus rudes et aux maladies. Ils habitaient un hameau isolé de la cité et des autres villages. Le père, dont l’excellence de l’ouvrage était reconnue dans toute la région, parvenait à nourrir sa famille. Sa femme cultivait le petit lopin de terre situé derrière leur modeste maison et dans lequel le jeune garçon aimait regarder pousser les lentilles ou les fèves. Tous les matins, dès qu’il se levait, il s’emparait d’un rameau tout fin, toujours le même, et courait dans le jardin. Il plaçait la petite branche près de la jeune pousse qu’il avait choisie, il mesurait puis taillait une entaille sur son rameau, sûr que pendant la nuit et à l’abri des regards, la jeune fève s’empressait de grandir avant que l’indiscrétion du soleil ne vienne la déranger. Une fois sa tâche achevée, il prenait grand soin de replacer le rameau dans le coffre en bois près de la table.

Mais la fève ne pouvait pas pousser aussi vite dans la nuit de sorte qu’il puisse faire une entaille chaque matin.

Il le savait, mais chaque nuit passée il savait aussi que la fève avait grandi. Alors, il retaillait quand même juste un peu au-dessus de la précédente entaille. En fait, il imaginait que c’était le rameau qui ne grandissait pas. Sa mère s’amusait beaucoup à le voir ainsi faire. Elle lui disait que lui aussi grandissait toutes les nuits et qu’un jour il serait aussi grand et fort que son père. Il pensait que sa mère se jouait de lui : comment pourrait-il un jour être aussi vigoureux que son père ? Alors tous les matins, il mesurait la jeune pousse. Parfois, gorgée d’eau, brûlée par le soleil ou piétinée par une poule, il la retrouvait au matin fanée ou écrasée.

– Que faisait-il alors ? demande Jeanne.

– Il prenait un nouveau rameau et mesurait une nouvelle pousse… Quand il atteignit ses huit printemps, son père lui apprit le métier qui était le sien. La tradition courait depuis des générations et de père en fils tous les hommes étaient charpentiers. Le jeune garçon observa son père construire des coffres, des portes, des bancs, puis des planchers, des engins de levage… Enfin, ce fut lui qui prit les outils en main. Il était doué et fier de contenter son père. Pour autant, il n’abandonnait pas ses rameaux et dès le lever du soleil se précipitait vers le jardin. Sa mère l’émerveillait aussi. A n’en pas douter, elle était la plus belle femme du hameau avec ses beaux yeux couleur d’ébène dans lesquels le soleil semblait emprisonné tant ils rayonnaient toujours d’une joie dont même lui ne s’expliquait pas toujours la cause. Leur vie n’était pas toujours facile, le labeur usait leur dos, desséchait leurs mains, mais leur misérable maison abritait des soirées douces et paisibles. Jamais le père ne s’emporta contre son épouse, ils n’étaient pas comme tant d’autres dont les cris et les pleurs trahissaient parfois la violence le soir derrière les volets fermés des maisons du hameau. Pour le douzième anniversaire du garçon, son père décida de l’amener à la cité. Il savait que son fils rêvait de voir les ruelles colorées et agitées, de découvrir les échoppes des drapiers, des bottiers, d’écouter les conteurs et musiciens ou de s’émerveiller devant les jongleurs. Ils partirent tous les deux au petit matin. Sa mère les avait salués de la main jusqu’à ce qu’ils disparaissent derrière le bois que longeait le sentier. Il l’entend encore dire en riant : « Roland, prend garde aux belles pucelles. Tel a beaux yeux, qui n’y voit goutte. »

Auch, 2013…

Lisa et Tony se postent devant le commissariat, entamant leur journée de travail par ce rituel incontournable, un gobelet de café brûlant dans une main, la cigarette dans l’autre.

Puis, durant une heure, ils participent à la réunion quotidienne animée par le commissaire et qui leur permet d’analyser les plaintes au jour le jour et de faire le point sur les affaires en cours : vol à la tire, vol de voiture, passage à tabac d’un dealer connu des services de police,…

La journée se poursuit au rythme des interpellations, des auditions, de la rédaction des procès-verbaux. Les deux personnes suspectées d’avoir agressé le dealer sont relâchées au bout de quatre heures faute de preuve et d’aveu.

Lisa vient de terminer de taper son rapport. Quatre pages et une heure assise devant son écran d’ordinateur sans bouger. C’est plus qu’il n’en faut ! Des picotements courent le long de ses jambes tels mille infimes décharges électriques. Elle repousse son fauteuil avec colère. Fichu mal de dos qui se rappelle à elle ! Elle déplie le fin tapis de sol qu’elle avait ramené le matin de chez elle et l’étend sur le parquet. Le kinésithérapeute qui la traite l’a incitée à faire des exercices simples dès qu’elle sentirait ces picotements, même sur son lieu de travail. Alors… couchée sur le dos, puis sur le côté, elle tente de reproduire les exercices appris chez son masseur. Inspirer ! Expirer ! Hanches ! Dos bien droit ! Gare à la cambrure !

Lisa s’énerve, se raidit, respire mal et envoie voler son tapis de sol – ce qui au passage lui provoque une vive douleur dans les lombaires – au moment-même où Tony rentre dans son bureau un gobelet de café à la main.

– Waouh, Lisa ! Tu t’es mise au sport ! Au lancer de tapis de sol… Original !

– Au diable le sport ! Au diable les kiné et leur médecine « douce » ! dit Lisa en formant avec l’index et le majeur de chacune de ses mains le symbole des guillemets.

– Je venais te proposer de boire un café avec moi, mais peut-être as-tu eu une dose suffisante de caféine pour aujourd’hui ? plaisante Tony.

– Je ne suis pas énervée ! Je suis… Tu as raison, je suis énervée. Que veux-tu, moi la relaxation me tape sur les nerfs. Plus j’essaye de me détendre et de me relâcher, plus je me tends et me crispe ! Descendons boire un café…

Lisa et Tony empruntent l’escalier qui mène à l’accueil. Lisa raconte à son collègue que lors de son rendez-vous à la clinique au moment de sa première crise, le rhumatologue qu’elle avait rencontré lui avait dit en souriant qu’elle avait « les inconvénients de ses avantages » !

– Te rends-tu compte Tony, j’étais là, devant lui, incapable de me tenir plus de deux minutes debout, ou assise, ou couchée et lui il dissertait avec son air béat sur ma jolie cambrure !

– Autant que je m’en rappelle, je dois reconnaître que tu as effectivement une belle cambrure…

– Tony !

C’est en plaisantant que tous deux rejoignent le hall d’accueil pour accéder à la sortie. Le standard téléphonique, à son habitude, n’en finit pas d’égrainer ses sonneries stridentes. Alex a décroché le combiné. Lisa et Tony s’approchent de lui tout en soulevant le gobelet de café qu’ils tiennent à la main pour lui signifier qu’ils s’octroient une pause devant le commissariat.

– Je comprends… restez calme… ne bougez pas de l’endroit où vous vous trouvez… Ne touchez à rien… j’envoie immédiatement un officier de police judiciaire.

Alex raccroche.

– Lieutenant Utirac ?

– Oui, que se passe-t-il Alex ?

Lisa qui s’apprêtait à passer la porte tenue ouverte par Tony, se retourne et se rapproche du gardien de la paix.

– Un certain… Michel Salles, dit Alex en consultant ses notes, vient d’appeler. Il se trouve sur les rives du Gers, en bas de l’escalier monumental. C’est un pêcheur et il vient de faire une drôle de prise !

Quelque part en 1265…

A quinze ans, Jeanne ressemble à ces jeunes filles que l’on peut admirer dans les enluminures chaudement colorées ou dont les troubadours content les romances au gré de leurs multiples périples. Même sa peau hâlée n’entache pas sa beauté. Dès la fin du jour, elle se plaît à défaire le bonnet qui lui enserre le front depuis l’aube pour laisser enfin libre sa longue chevelure blonde. Les yeux clos, elle secoue alors sa tête lentement, de droite et de gauche pour ressentir le va-et-vient de cette cascade dorée lui caresser la peau jusqu’au bas du dos, faisant frissonner son corps tout entier. Il n’est pas rare alors qu’elle coure jusqu’à la rivière pour s’y baigner nue. Les jeunes garçons du village ont vite compris que l’on ne venait pas espionner Jeanne en toute impunité. Si sa mère Blanche lui a laissé en héritage son corps élancé, ses petits seins menus et ses doigts graciles, Jeanne tient de son père sa force de caractère et cette volonté de ne jamais baisser les yeux et d’Adèle son incomparable gouaille. Comme le dit Ancelin lorsque sa fille l’exaspère :

– A ta naissance, quand Adèle t’a soulevée dans ses mains comme un vulgaire lapereau rose et tout pelé, elle a dû souffler sur toi ce vent mauvais que tu recraches maintenant tel un dragon pour mieux consumer tous ceux qui se mettent en travers de ton chemin !

Point besoin de les voir. Jeanne les sent, elle devine tous leurs regards lancés sur elle tels mille javelots prêts à la transpercer. Elle entend leurs rires juvéniles tournoyant avec ivresse et leurs gloussements de contentement, là dans son dos.

Point besoin de leur jeter des pierres. Un seul regard suffit. La promesse du pire des châtiments suffit à terroriser les garnements qui, comme de malicieux farfadets s’empressent de quitter leur cachette de buissons et de rejoindre en courant le chemin qui les ramènera au village.

Alors, Jeanne peut à sa guise enlever sa robe et rentrer dans la rivière. Elle ne se presse pas. Elle trempe d’abord la pointe de son pied dans l’eau en faisant quelques ronds, puis le second. Elle sent la fraîcheur l’envahir toute entière, sa peau frissonne. Elle avance à petits pas, évitant les galets. Enfin, l’eau lui enserrant la taille, elle s’accroupit, provoquant des remous nonchalants qui meurent au fil des secondes où Jeanne, immobile, s’étend sur le dos pour regarder le ciel. Son corps est léger, elle ne le sent qu’à peine, il n’est plus que cette peau sur laquelle les ondes d’eau glissent et s’étirent. Seulement alors elle ferme les yeux et rejoint sa mère. Elle l’imagine dans ce lointain jardin peuplé de vergers et de prairies, rejoignant parfois le Limbe pour serrer les mains tendus des enfants morts. Agenouillés, ces chérubins lui font grâce du sourire que sa fille aurait tant aimé lui donner. 

Quelque part en 1250…

Entouré de la plupart des hommes du village, Ancelin vient d’engloutir quantité de vin pour enivrer l’attente et écourter ainsi la délivrance de Blanche, tout du moins pour écourter la sienne… Mais, rien ne tend à le distraire, ni l’alcool, ni les rires de ses camarades, ni les parties de dés. Par bonheur, sa tante Adèle vient le voir dès qu’elle le peut pour lui apporter des nouvelles de la parturiente :

– Ne t’inquiète donc pas Ancelin. Ta femme est gaillarde, depuis ce matin la Léonde et Mode la font marcher et lui font respirer du sel et de l’encens. Elle a bu de la poudre de matrice de lièvre mélangée à du vin. Crois-moi à ce rythme-là, la Blanche va accoucher de ton fils aussi prestement qu’une lapine !

– Un fils ! Es-tu sûre ?

– Évidemment ! As-tu seulement regardé ta femme ces dernières semaines ? Son ventre est aussi gros, rond et tendu que les coilles d’un cheval ! Et ses mamelles ? Les as-tu seulement tâtées ? Elles sont prêtes à se fendre tant elles sont pleines ! Je te le dis Ancelin, cela ne trompe pas : ta Blanche attend un garçon. D’ailleurs pourquoi s’accrocherait-il autant s’il ne s’agissait pas d’un mâle ? Rappelle-toi la femme de ce pauvre Gaubert : à peine son ventre arrondi qu’elle était déjà malade, à ne pouvoir retenir la moindre bouillie. Tu as vu le résultat : au moment d’accoucher elle ne pesait pas plus lourd qu’un sac de fèves… vide ! Et elle a eu une fille… Notre Blanche aura un garçon !

– Au fond, que m’importe. Ce que je veux, c’est que ma tendre femme et mon enfant survivent tous deux à cette épreuve.

– Ne dis pas ça malheureux ! Tu sais comme moi que les filles n’ont pas plus de raison qu’une noix pourrie, creuse et rabougrie à l’intérieur ! C’est ça que tu veux ? Et puis, qui t’aidera dans les champs ? Une fille, mon pauvre Ancelin, ce serait une malédiction pour toi et ta famille. Elles ne sont bonnes qu’à s’esbaudir devant n’importe quel bélitre !

– Mais enfin Adèle, comment peux-tu dire de telles choses ? Tu es une femme…

– Justement… soupire-t-elle.

Puis, après un bref moment d’un parlant silence, elle reprend, la verbe toujours aussi arrogante :

– La beauté de nos jeunes pucelles éveille les sens des galopins, ils deviennent aussi bouillants que l’huile dans le chaudron et au moindre regard langoureux ou au moindre pas de danse, ces gourdasses sont prêtes à se faire détrousser ! 

En ce samedi 1er juin 2013, le soleil n’est pas de la partie mais la chaleur règne au « Point Lecture » de Duran où les nombreuses personnes présentes me reçoivent avec enthousiasme et sourire. Leur accueil n’a d’égal que la ribambelle de gâteaux « faits maison » et des thermos de café qui flattent tant le goût que l’odorat.

Encore merci à tous pour ce moment !

Discours de Madame Arlette Bros qui excuse en premier lieu l’absence de Monsieur le maire, Laurent Rosello, retenu par d’autres obligations.

« Merci à tous d’avoir répondu à notre appel pour l’accueil de Madame Line Ulian… C’est un honneur de vous recevoir, pour notre village et en particulier pour notre modeste bibliuothèque dite « Point Lecture » à Duran. Nous avons déjà reçu des écrivains du Gers, auteurs de romans, d’essais ou de nouvelles : Jean-Louis Quereillac, Claudie Mothe et Jean-Claude Ariès. Mais avec vous, Madame Line Ulian, tout au long des lignes de votre ouvrage nous sommes au coeur de la ville d’Auch, qui est si prêt de Duran ! Et ainsi, nous nous promenons au milieu du riche patrimoine de cette « Ville d’art et d’histoire » dont elle a obtenu le label depuis 2011. C’est bien sûr l’escalier monumental, où naît l’intrigue policière, mais aussi le quartier de la chanoinie démolie et la cathédrale avec ses stalles et ses vitraux, qui restent les lieux où se déroule l’affaire. Le récit très documenté qui est distillé au fil des pages, nous montre une ville au riche patrimoine, et au passé lourd d’histoire. Après la lecture de ce roman, chacun portera un regard différent sur les pierres des différents édifices chaque jour côtoyées, et elle incitera peut-être le lecteur lointain à venir sur ces lieux. Merci pour cet ouvrage, avec lequel vous avez si bien mené le parallèle entre la construction en 1860, d’un édifice exceptionnel et sa réparation en 2011. Merci aussi d’accepter la rencontre et la discussion avec les personnes ici présentes. Et peut-être en apprendrons-nous davantage sur vos motivations pour l’écriture, de ce roman d’abord, mais peut-être aussi  des autres (s’il y en a !).

"Point Lecture" de Duran - 01/06/2013

« Point Lecture » de Duran – 01/06/2013

"Point Lecture" de Duran - 01/06/2013

« Point Lecture » de Duran – 01/06/2013

Les autres photos dans « Photos dédicaces »

Duran. Rencontre avec Line Ulian aujourd’hui

Le point lecture, ouvert tous les samedis, de 10 heures à midi, pour le prêt de livres, organise une rencontre, aujourd’hui, à 16 heures, à la maison des associations de Duran, avec l’auteure du roman policier «Cœur de pierre», en vente dans les librairies (en livre de poche). L’intrigue du roman se passe au centre d’Auch et fait voyager au cœur de ce riche patrimoine. Un parallèle est établi entre la date de construction de l’escalier monumental et celle de sa réfection récente. Line Ulian dédicacera son livre, répondra aux questions et parlera de son roman, ainsi que de son rapport à l’écriture. Le verre de l’amitié terminera cette rencontre.

La Dépêche du Midi

 
Quand Auch devient le cadre d’une intrigue policière

Hébergé dans la maison des associations, le point lecture propose samedi à 16 heures une rencontre avec Line Ulian. L’auteur de « Cœur de pierre » dédicacera son livre, répondra aux questions du public et parlera de son premier roman policier.

Paru il y a un an environ, le succès est carrément au rendez-vous pour cet ouvrage qui relate une intrigue policière ayant pour cadre la ville d’Auch et plus particulièrement l’escalier monumental, la cathédrale Sainte-Marie et la maison d’Henri IV. L’évocation rigoureuse de la vie auscitaine au milieu du XIXe siècle donne aussi tout son intérêt au roman de Line Ulian qui d’ailleurs s’est remise à l’ouvrage pour un deuxième livre.

Le verre de l’amitié sera offert à l’issue de cette rencontre.

Deux séances de dédicaces à venir pour le polar gersois

TOUR DE VILLE

Avec une notoriété naissante, Line Ulian va maintenant à la rencontre des lecteurs !/Photo DDM, C. A. ()

Avec plus de 500 exemplaires vendus en un mois, le polar « Cœur de pierre » de l’Auscitaine Line Ulian connaît un franc succès. Cette intrigue romancée se déroule dans le centre historique d’Auch, croisant histoires d’hier et d’aujourd’hui (voir notre édition du 19 juin). Line Ulian sera à la rencontre de ses lecteurs pour deux premières séances de dédicaces dans le Gers : vendredi 13 juillet, à partir de 10 h 30, à la librairie le Cochon bleu à Lectoure, et samedi 14 juillet, au centre culturel de Leclerc à Auch, de 15 heures à 18 heures.

Face au succès en librairie de ce premier polar gersois, nous ne doutons pas que les lecteurs seront au rendez-vous.

La Dépêche du Midi

Avec une notoriété naissante, Line Ulian va maintenant à la rencontre des lecteurs !/Photo DDM, C. A.

Envoyé le 22/01/2016

  • Bonjour. Je viens de terminer votre roman qui se déroule à AUCH. Je l’ai trouvé très intéressant, bien documenté et j’ai apprécié qu’il se déroule dans le Gers, département dont je suis originaire. En effet, il y a peu de romans régionaux qui se déroulent dans ce département et qui fassent revivre la vie dans ce terroir. Avez-vous d’autres livres en préparation ? Merci pour votre retour et bravo. Bien à vous.

Envoyé le 13/06/2015 à 22:02

  • J’ai achevé la lecture de votre premier roman hier, je l’ai beaucoup aimé. Je l’ai trouvé, personnellement, meilleur au second car je le trouve cinématographique, du moins très visuel. Les scènes sont très détaillées et j’ai apprécié le découpage des scènes, tantôt très amples et quelques fois beaucoup plus effrénées laissant place à l’action. Par rapport aux scènes d’actions, j’ai vraiment aimé l’alternance des deux époques qui rallonge la séquence et amène vite le suspens.
    L’intrigue m’a plu, plus policière que le second a mon sens, d’ailleurs j’ai adoré le personnage de Jean Leroux, du moins sa mort précipitée, c’est un parti pris que j’adore comme Hitchcock l’eut fait au cinéma.

    Le fantastique ou le merveilleux ne sont pas des genres que j’aime particulièrement néanmoins le dénouement de ce roman ne m’a vraiment pas déplu, il crée le mal être des personnages, ne les laissant pas indemnes de cette enquête.
    En second plan j’ai pris plaisir à lire votre  »amour » pour la littérature, vous citez King et Dan Brown, et cette scène dans la bibliothèque où vous décortiquez les moindres détails de la statue du lecteur laisse apparaître votre plaisir d’écrire.
    Encore merci pour le livre et cette agréable lecture.
Kévin

Kévin

Envoyé le 13/04/2015 à 17:02

  • Je viens de littéralement « avaler » les 150 dernières pages de ton livre « Cœur de pierre »… telle une accro, vivant ce que je ressens souvent dans les randonnées en montagne… « Allez, encore un tournant pour voir ce qu’il y a derrière ! « … Captivant, sublimement bien écrit, magnifique. J’ai hâte de commencer « la morsure de la salamandre » !

Envoyé le 03/03/2015 à 19:02

  • J’ai fini « Cœur de pierre », roman diabolique super, méga génial. Diabolique pour l’histoire, mais surtout car il t’ensorcelle, il t’envoûte. Tu oses lire la première page et c’est fini, tu es obligé d’aller jusqu’au bout, jusqu’à la dernière phrase, le dernier mot. Autrement tu es comme un zombie, tu discutes avec les gens, mais en fait tu n’es pas présent car ta pensée est dans le livre, c’est une sensation affreuse et géniale en même temps. D’où le charme ou l’ensorcellement de ce livre.

Envoyé le 19/12/2013 à 21:12

  • C’est reparti pour de nouvelles aventures… Il y a quelques semaines, je me suis plongé sans convictions (ça a le mérite d’être honnête) dans le roman « cœur de pierre » de Line Ulian, mais dès les premières pages, que dis-je, les premières lignes, j’ai été aspiré dans la ville d’Auch, la belle surprise du Sud-Ouest qui, avec Line Ulian se découvre sous un autre jour. Line est un guide à part entière qui ne se contente pas d’asseoir ses propos sur des informations dont on imagine la recherche studieuse, elle nous fait de surcroît voyager dans le temps ! Finalement, grâce à un suspens bien ficelé, des personnages bien trempés et une énigme qui tient la route, j’ai chaque jour refermé « coeur de pierre » avec l’envie que le lendemain soir arrive très vite. Voilà comment on dévore en deux temps trois mouvements une histoire qui, au départ, ne vous avait rien demandé. Je n’exagère pas en disant que Line Ulian est à la Gascogne ce que Dan Brown est aux Etats Unis, rien, d’ailleurs, ne vous empêche d’aller le constater par vous même et de préférer, comme moi, Line à Dan !Conclusion ! Olivier me voyant tellement triste de quitter cette belle histoire, m’a fait la surprise hier soir, de m’offrir « La morsure de la Salamandre », le second livre de Line Ulian (car hier, personne ne le sait, mais j’ai été bien sage pour avoir ce cadeau ! ). Alors voilà, j’en profite pour remercier Line Ulian de nous offrir du rêve autant que de la culture et d’être au final une Mère Noël avant l’heure.

Envoyé le 26/08/2013 à 17:22

  • Merci pour ce pur moment de bonheur ! J’ai « dévoré » le livre (cœur de pierre)  en deux jours. Quel plaisir de lire ce super polar en « parcourant » les rues et lieux Historiques de notre cité préférée. Et quel dénouement ! digne d’un da vinci code .  J’adore ! Merci encore.

Envoyé le 04/06/2013 à 12:37

  • Etant tailleur de pierre de métier, ayant bossé sur la cathédrale d’Auch et les plus gros chantiers monuments historiques du Gers, votre livre « Coeur de pierre » m’intriguait, je l’ai donc acheté, lu et savouré, c’était un régal ! Continuez comme çà.

Envoyé le 01/03/2013 à 16:07

  • Merci du fond du coeur pour votre livre, j’ai travaillé sur l’escalier d’Auch pendant plusieurs mois, à la première tranche, ainsi qu’à la 3ème et également à la cathédrale dans les cachots. J’ai appris beaucoup de choses à la lecture de votre livre et cela me donne envie de me plonger dans l’histoire des autres monuments sur lesquels j’ai travaillé (Carcassonne, château de Pau…) ainsi que ceux qui feront partie de mes prochains chantiers.

Envoyé le 24/01/2013 à 14:20

  • Passionnant comme un Giacometti Ravenne votre premier polar et nous attendons avec impatience la suite… Mon mari, grand lecteur devant l’Eternel, l’a acheté et lu puis me l’a passé et ainsi de suite. Je vous souhaite une excellente réussite et peut-être nous rencontrerons-nous un jour. Qui sait ? le hasard est imprévisible.

Envoyé le 05/12/2012 à 11:42

  • La découverte de votre livre, un pur hasard ou presque, puisque selon les psys le hasard n’existe pas. Le hasard c’est de se balader dans Toulouse avec un vieil ami, de s’arrêter dans une librairie parce qu’il était lui en recherche d’un livre et l’attendre en jetant un oeil sur les titres. C’est le bandeau »légende assassine en terre Auscitaine » qui m’a agrippé, alors que je ne suis pas un grand amateur de « policiers », puis la quatrième de couverture qui m’a décidé : lire une histoire de mystère dans ce décor mystérieux que je découvre après la voie ferrée. Il a fallu que j’aille jusqu’à la fin, je n’ai pu me défaire de lire avant d’avoir fini, fort tard, ce dont je vous déclare responsable ET coupable. De plus, coupable de me donner du travail supplémentaire (au noir même si votre livre ne relève pas de cette série). Il me faut maintenant revenir, reprendre toutes les pages cochées et refaire les chemins, les visites (décidément le mot est de plus en plus impropre) pour prolonger le plaisir de la lecture et me laisser aller à confondre réalité et fiction. La lecture de ce petit mot sera votre sanction. Merci pour ces instants précieux. Jean louis ex mousquetaire du Roi.

Envoyé le 23/11/2012 à 19:34

  • Je viens a l’instant de terminer votre livre, qu’elle aventure ! Passionnée du début a la fin, je regrette déjà de l’avoir fini. Vivement le prochain !

Envoyé le 23/11/2012 à 14:02

  • C’est avec un réel plaisir que j’ai lu votre livre ( en 3 jours !). J’ai beaucoup aimé l’histoire en elle-même, les personnages, la description des lieux et les petites touches d’humour dans certains passages. En espérant vivement vous relire bientôt.

Envoyé le 12/10/2012 à 16:34

  • Hier soir j’ai fini votre livre. Impossible de le lâcher avant de savoir la solution de l’énigme. Je vous réitère mes félicitations. J’ai beaucoup apprécié cette lecture. J’attends avec impatience le prochain…

Envoyé le 27/09/2012 à 10:00

  • Bonjour. J’ai eu envie de lire ce livre en lisant l’article de Sud Ouest à sa parution. J’ai ensuite eu du mal à me le procurer ( introuvable à Albi ), je l’ai commandé à la FNAC. Je lis assez peu et de savoir que c’est pour motiver votre fille m’a moi aussi motivé à le lire. Je l’ai dévoré en quelques jours en appréciant beaucoup les changements d’époque. Je n’avais pas été à Auch depuis 30 ans environ et j’ai eu l’opportunité d’y passer juste après avoir lu les dernières lignes. J’ai donc grimpé l’escalier monumental et visité la cathédrale avant de rentrer à Albi. Je viens de le prêter à une amie originaire du Gers et vivant à Bordeaux à qui il plait beaucoup également. Très bonne idée de mettre une adresse mail. Tenez moi au courant si vous écrivez un autre roman. Cordialement.

Envoyé le 26/09/2012 à 21:27

  • Félicitation pour ce roman digne d’un grand auteur ! il y en a pour tous les goûts, un peu de sexe beaucoup  d’amour, du sang du suspens  et tout ça au milieu de nos vieilles pierres  Auscitaines ! un bon cocktail qui m’a redonné l’envie de lire !!!! pourquoi pas  » coeur de pierre 2  » ??

Envoyé le 26/09/2012 à 08:46

  • Le livre de Line Ulian est passionnant, bien écrit, bien documenté… Chaque Gascon devrait l’avoir dans sa bibliothèque !!!

Envoyé le 17/09/2012 à 19:12

  • Je viens de terminer votre roman. J’ai pris plaisir à parcourir un pan du patrimoine  de la ville d’AUCH. Intéressant à découvrir. A quand le prochain ?

Envoyé le 30/08/2012 à 18:46

  • J’ai passé un bon moment avec votre livre dans les mains, je ne lis jamais aussi tard le soir d’habitude… Je l’ai acheté certes parce qu’il se déroule à Auch et par curiosité pour un écrivain d’ici… Je n’aime pas trop les polars mais j’aime les romans historiques et l’histoire d’amour est très plaisante ! Tous mes encouragements pour ce premier roman ! Merci.

Envoyé le 29/08/2012 à 23:16

  • J’ai adoré l’histoire et l’écriture. J’ai bien repéré tous les endroits décrits et ça me faisait sourire. Merci pour ce moment.

Envoyé le 04/08/2012 à 22:58

  • J’ai fini votre livre hier soir et ma fille me l’a emprunté ce soir. Merci beaucoup pour ce bon moment passé avec « vous ». J’ai réellement apprécié l’intrigue et j’ai reconnu certains lieux suite à ma visite d’Auch courant juin. Lors de ma prochaine visite dans cette belle ville, je penserai à votre roman et verrai d’un autre oeil le grand escalier, la cathédrale ainsi que certaines rues. Est-ce une légende d’Auch ??? (ou une création pour le roman ?) A bientôt pour le prochain.

Envoyé le 03/08/2012 à 18:30

  • Bravo ! un polar gersois ! Quel régal !

Envoyé le 30/07/2012 à 21:38

  • Bonsoir Line. Comme promis , je viens vers Toi dès le livre refermé . Pour une première oeuvre , c’est un chef d’oeuvre !!! Bravo et merci pour toutes les émotions ressenties à la lecture de ton roman . Dès la première page d’écriture , la douce touche de sensualité et le suspens qui ira crescendo accrochent fortement le lecteur . Un  atout  évident sur la plupart des romans dont le début est laborieux ! Avec Toi , dès les premières secondes , on est happé et on entre immédiatement dans l’action et l’histoire avec une émotion soutenue . A noter aussi cette originalité réussie de passer de 1860 à nos jours sans désorienter le lecteur . Je me promènerai désormais dans Auch dans un état d’esprit tout autre et avec de nouveaux yeux !!! C’est sûr , Emma et Jean surgiront au détour de la rue Vieille Pousterle ou rue de La Convention … Et en escaladant  les  370 marches de l’escalier monumental , les pierres me parleront … Jusqu’à ce que le fantastique des dernières pages m’interpelle , je suis aux prises d’un fait divers qui se déroule tout près de chez moi , dans un cadre familier  et qui m’émeut . Je m’imagine  même rencontrer un jour ces personnages qui naissent sous ta plume  au cours de mes promenades dans la ville !  Je lis  ton roman-fiction au moment où l’escalier se restaure et où je peux me rendre sur le terrain pour vivre en temps réel cette restauration . Tu n’imagines pas combien c’est troublant pour le lecteur gersois  et si prenant !!! En fermant le livre ,  je m’interroge : “ est-ce une fiction ou …la réalité ???? Elle est là , la force de ton roman !!! Tu m’as aussi fait  découvrir Auch et ses richesses  cachées . J’ai A-DO-RE !!!   J’attends avec fébrilité ton deuxième petit bijou ! Longtemps , je resterai imprégnée  de  l’atmosphère de ton roman et si je sens qu’elle m’échappe , je le dévorerai à nouveau pour vivre pleinement ces instants d’évasion bienfaisante . Il est mon livre de chevet .  Sans me lasser , je parlerai de ton roman autour de moi  . Il mérite tant d’être lu et relu !

Envoyé le 29/07/2012 à 13:58

  • Bonjour,  merci et félicitations pour ce premier ouvrage. Merci de m’avoir permis de m’évader tout en restant à Auch où je réside si paisiblement. J’ai siroté votre livre comme un cocktail que l’on boit sans soif, juste pour le plaisir, jusqu’à la dernière goutte. Je vous félicite pour votre imagination, la créativité des personnages et  la particularité de votre roman qui s’étend sur plusieurs périodes qui fait (selon moi), l’originalité de votre œuvre bien construite.

Envoyé le 25/07/2012 à 10:52

  • Auch hier et aujourd’hui, un suspens à couper l’envie de poser le livre avant la fin…

Envoyé le 23/07/2012 à 20:52

  • Bonjour Line. Pendant la séance de dédicace,je terminais la lecture de ton livre »Coeur de pierre ».Je te connais un peu,mais je peux te dire que tu as une écriture qui m’a surprise : en lisant j’étais transportée, j’en oubliais ma propre vie. Et ce rapport de l’histoire de 1860 et de 2011 autour de l’escalier monumental avec intrigue et romance ….MAGNIFIQUE!!! A quand le prochain. Bises sans oublier ta grande fille.

Envoyé le 22/07/2012 à 17:52

  • Je viens à l’instant de terminer votre roman,un excellent moment de lecture et surtout une belle ballade à travers ma ville. Comment maintenant ne pas penser a Jean Leroux devant l’escalier monumental ou encore à Emma et autres personnages de votre roman a chaques ballades dans les rues d’Auch. Remonter le temps et suivre l’enquête, passer en quelques lignes de 1860 a 2011 en étant plongé dans le coeur de la ville est passionnant,merci donc a vous.

Envoyé le 22/07/2012 à 10:09

  • Voilà, j’ai terminé hier le livre passionnant ! Personnages bien campés, très bonne intrigue, décor auscitain vivant qui me rappelle ma folle jeunesse. Bref, un excellent moment littéraire, et j’ai hâte de lire les nouvelles aventures de votre charmante Lieutenant.

Envoyé le 21/07/2012 à 15:18

  • Si je peux me permettre, je vous recommande vivement la lecture de Coeur de  pierre:) un petit bijoux de la littérature policière, selon mon avis personnel.

Envoyé le 21/07/2012 à 09:24

  • J’ai dévoré votre polar ! Il me tenait, ne me lâchait plus ! Quel suspens ! Et ce détour par quelque chose comme de la science-fiction à laquelle je ne m’attendais pas. Et que c’est amusant de se déplacer dans un lieu connu, que l’on aime. Bref, j’ai adoré ! Pour quand le suivant ?!!! Bravo en tout cas ! Cordialement.

Envoyé le 20/07/2012 à 20:14

  • Je viens de terminer la lecture de votre livre. Encore bravo, c’est palpitant , plein de rythme et agréable à lire.

Envoyé le 16/07/2012 à 23:13

  • J’ai bien avancé dans la lecture de votre livre depuis samedi, il y a du rythme et des rebondissements, j’accroche, c’est super…

Envoyé le 16/07/2012 à 12:32

  • Je viens de fermer ton livre dans le train qui m’emmène au soleil . Très joli roman, belle histoire de femmes amoureuses à travers les siècles, énigme captivante, des clins d’oeil à des endroits connus, sans oublier les grimpeurs… J’ai passé un bon moment de lecture . Bravo et merci …

Envoyé le 08/07/2012 à 11:52

  • Moi, je ne l’ai pas encore lu mais ma belle mère oui et elle l’a beaucoup aimé sauf les 30 dernières pages car elle n’accroche pas avec le fantastique. Mais elle a vraiment pris du plaisir dans cette balade historique dans le Gers, s’est munie du calendrier des postes pour visualiser les lieux évoqués. Elle m’a également dit qu’il était facile à lire et qu’elle avait pris la mesure de vos recherches historiques.

Envoyé le 07/07/2012 à 11:34

  • Chapeau! Bravo et merci pour ce roman…coup de maître qui pour moi est inclassable tant il m’a fait vivre des émotions…indélébiles comme un tatouage. Je foule le décor de l’intrigue, une fois par semaine depuis 7 ans… alors comment ne pas s’attacher aux personnages.. .On imagine Auch 150 ans auparavant… en plus du suspense. Ce que j’ai aimé aussi, c’est l’air de rien les idéaux de liberté que vous faîtes passer au lecteur… J’attends le second…peut être dans les rues de Lectoure où au Chateau de Lavardens… avec un passage fraicheur obligatoire dans les gorges de la save.
  • Je suis pas un grand lecteur, mais en 2 soirées je l’ai plié… Excellent BRAVO !
  •  L’histoire est digne de M. Higgins Clark ! Félicitations !
Envoyé le 24/06/2012 à 06:53 | En réponse
  • Merci pour votre très aimable commentaire. Si ce livre vous a permis de passer un agréable moment et de revisiter l’escalier monumental, le pari est gagné !
  • Quel excellent polar,tout est vraiment reuni! J’ai commencé hier soir,me suis levée vers 4h30 du matin pour continuer et l’a fini vers midi!! Impossible de lever le nez du livre!! Je suis juste à coté des escaliers monumentaux,c’est dire si j’etais dans le “bain”!! Quand ils ont démarré, j’allais souvent les trouver pour savoir si ils “n’avaient rien trouvé”!! Vous avez une excellente plume,continuez…
  • Je viens de lire « Cœur de pierre ». Dévoré en une matinée. Il a donc fait beau pendant quelques heures. On comprend assez vite que l’auteur nous propose une histoire aimante. Ce qui fait du bien ; la bonne compagnie fait du bien ; « Ouvre ton cœur à la naissance du monde » fait du bien. Je vous en remercie.
  • J’ai terminé de lire votre livre et j’ai une question à vous poser….où en êtes-vous de votre deuxième? Je vous félicite pour votre écrit et, sincèrement, je vous encourage à poursuivre (on dit que c’est le premier pas qui coûte).
  • Compliment pour votre aisance à construire une intrigue (une maille à l’endroit, une maille à l’envers..) et à découper votre intrigue par séquences brèves qui rythment l’histoire. Cet allant est bien agréable.
  • Bonjour. Juste ces quelques mots pour vous faire part du réel plaisir de lecture que m’a procuré votre roman. Une intrigue qui m’a tenu en haleine, j’ai lu le livre d’un seul tenant hier soir. Et puis ce plaisir des promenades dans la ville, les descriptions précises des lieux emblématiques (bibliothèque, cathédrale, place de la libération,…) les évènements aussi (plein les feuilles, le Salon et ses concerts). Outre un très agréable polar vous en avez rendu un bel hommage à notre cité. J’espère pour vous et pour Auch qu’il aura un beau succès et à très vite pour le second. Cordialement votre.
  • Encore toutes mes félicitations et tous mes encouragements à poursuivre sur ces débuts prometteurs et merci pour cet agréable et captivant moment passé en compagnie de vos personnages, dans cette belle intrigue ingénieuse et documentée dans des lieux si proches de nous.
  • Félicitations encore pour cet ouvrage et surtout d’avoir mené ce projet jusqu’au bout. Chapeau !
  • Merci pour votre message et vos encouragements. Rien n’est meilleur que de savoir que les lecteurs ont apprécié et ont passé un bon moment.
  • Agréablement surprise . J ‘ai d’abord achete votre roman en tant qu’Auscitaine. En fin de compte , je l’ai dévoré . Intrigue , romance et histoire se mélent harmonieusement . Félicitations et surtout rendez-vous au prochain roman !!!
  • Extraits très intéressants qui donnent envie d’aller voir dans le livre les réponses aux questions que l’on se pose et aux suppositions qui sont les miennes… c’est certainement un polar mais aussi une histoire qui a du coeur… mais pas un coeur de pierre !!!
Envoyé le 13/06/2012 à 17:28 | En réponse
  • Merci pour votre commentaire. Effectivement, du “coeur à l’ouvrage”… bonne lecture Dina.
  • J’ai lu” Coeur de pierre”. C’est un polar passionnant, qu’on ne lâche plus une fois commencé… à lire absolument ! Bravo à l’auteur.
  • Site très sympa, attractif et qui donne envie de lire ce polar.
  • Bonjour, j’habite à Auch et je me suis régalé à lire ce roman, certain lieux me sont familiers ce qui est sympa pour l’atmosphère de certaines scènes. Les personnages sont attachants et dégagent beaucoup d’émotion. Félicitation pour ce premier livre, vivement le prochain.
  • Premier polar se déroulant à Auch, une intrigue passionnante qui nous fait voyager dans le temps. Une belle réussite. Bravo